France

Canon antichar

Le meilleur canon antichar français de la guerre était le « Canon de 47 antichar SA Mle 1937 » conçu par l’Atelier de Puteaux. Il fut développé en urgence dès que l’armée française eu vent des projets allemands en matière de blindés, et surtout de blindages. Il était le meilleur canon antichar en 1939, toutes armées confondues, mais les Français n’en avaient pas suffisamment. Normalement, le Mle 1937 était tracté par des semi-chenillés Somua, rendant les opérations plus rapides. Durant la période 1938-1940, les Français construisirent plusieurs versions de ce canon, dont une fixe pour la Ligne Maginot. En 1940 fut produit le Mle 1939, monté sur un tripode permettant une rotation de 360 °.

Ce système complexe permettait de soulever les roues de l’affût pour installer le canon en position de tir sur son tripode. Malheureusement, ce concept en avance sur son temps ne pu jamais aider les Français car ils ne purent en mettre aucun en service avant l’Armistice. Après avoir subit leur tir, les Allemands respectaient beaucoup les canons Mle 1937 et réutilisèrent tous ceux qu’ils purent trouver sous la désignation : « 4,7 cm Pak 141(f). On en retrouva sur le Mur de l’Atlantique en 1944.

 

 

Le Puteaux Mle 1939 était une amélioration du Mle 1937.

Le Puteaux Mle 1939 était une amélioration du Mle 1937.

Spécifications techniques

Calibre 47 mm
Poids du projectile 1,725 Kg
Portée maximale 6 500 m
Masse 1 090 Kg en déplacement et 1 050 Kg en action
Longueur Tube : 2,49 m
Élévation -13 ° à 16,5 °
Pénétration de blindage 80 mm à 200 m
Rotation 68 °
Vitesse initiale 855 m/s